
La possibilité d'une reprise des recherches
L'étude méticuleuse du dossier Minerve aux archives a convaincu Hervé FAUVE que rien ne justifiait l'arrêt des recherches en 1968. Il acquiert également la certitude que, techniquement, en 2018, des recherches pourraient être entreprises avec succès. Sous son impulsion, les familles vont s'unir pour demander par voie de presse une reprise des recherches de l'épave de la Minerve arrêtées depuis 48 ans.
Naissance d'une communauté
Les cérémonies du cinquantenaire ont attiré l'attention des médias sur l'histoire des familles des disparus du sous-marin Minerve. Elle a aussi réveillé les souvenirs des anciens marins et compagnons d'arme de l'équipage. Hervé FAUVE reçoit quotidiennement des mails par dizaine grâce au site que vous êtes en train de parcourir. Celui-ci s'étoffe de jour en jour avec de nouveaux témoignages et documents.
Parmi ceux-ci, il va y en avoir un qui attire particulièrement son attention. IL s'agit d'un mail de Daniel ALBERTI, un ancien plongeur démineur qui avait bien connu la famille du marin Christian NICOLAS
J'ai questionné un ami à ce sujet, à savoir le coût d'une telle recherche, sa réponse se fait attendre car il vient de perdre son épouse. C'était un officier démineur, nous avons fait notre brevet supérieur ensemble.
Ce n'est pas à l'ordre du jour, mais si quelqu'un dans le monde s'y connait en matière de recherche d'épaves à grande profondeur, c'est bien lui. Il s'agit de Paul-Henry NARGEOLET , il a fait partie de l'équipe qui a effectué la première plongée sur le Titanic
Il était aussi commandant de l'opération de recherche du vol AF 447

Ce mail, suivi de plusieurs autres, permet à Hervé FAUVE de rentrer en relation avec Paul Henri NARGEOLET, un français devenu le spécialiste reconnu de l'épave du Titanic, il fut l'un des artisans des prises de vues de l'épave pour le film de James CAMERON qui indique qu'une reprise des recherches de la Minerve aurait de fortes chances d'être couronnées de succès. Il faudrait envisager un budget de 8 millions d'Euros.... Il écrit:
"S’il y a le budget pour chercher la Minerve on la trouvera.
Ocean infinity est très au dessus du budget. Le navire doit tourner autour de 80.000 $/j plus 8 AUV et ASV. Il n’y a pas besoin d’autant de matériel pour la Minerve."
PH
Mais où trouver une telle somme ?

Rien ne justifiait d'arrêter les recherches en 1968
A côté de ces échanges, le dossier détenu aux archives a été photographiée et minutieusement étudié par Hervé FAUVE, le fils du commandant qui finit par en devenir un fin connaisseur. Ce dossier est riche d'informations détaillées sur ce qui s'est passé en 1968, mais il est aussi révélateur par ce qu'il ne contient pas. Il y manque en particulier un élément essentiel: Comment la décision d'abandonner les recherches de la Minerve a-t-elle été prise en 1970 ?
Si aucune décision d'arrêter les recherches n'a été prise, rien ne s'oppose à ce qu'elles reprennent, même 50 ans plus tard.
Il faudrait reprendre les recherches
Au travers de multiples échanges la conviction d'Hervé Fauve se renforce "Il faut retrouver la Minerve, c'est aujourd'hui possible".
Les multiples contacts pris avec des journalistes pour le cinquantenaire l'amène à construire un plan pour mobiliser des soutiens qui pourraient lui permettre de parvenir à son nouvel objectif "Retrouver la Minerve"
Ce plan suivrait les étapes suivantes:
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Obtenir le soutien d'un maximum de familles de disparus autour du projet de reprise des recherches
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Obtenir un soutien de la presse
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Contacter des élus pour relayer la demande des familles auprès des autorités ou attirer l'attention et l'intérêt d'un mécène potentiel
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Convaincre les autorités de la Marine que cette reprise des recherches est possible
Ce plan, élaboré en aout 2018 va être immédiatement mis en œuvre.