top of page

Polémiques, en 2000, autour de la disparition de la Minerve après le drame du Kursk en Russie 

Document

Ce silence intraitable de la Marine ouvre la voie à une polémique à partir de 2000, 32 ans après le drame, lors de la tragédie du sous-marin russe, le Kursk.​​

La presse occidentale se déchaina contre les autorités russes, mais en France ce drame attire l'attention sur l'histoire de la Minerve et une polémique éclate autour du silence de la Marine.

Un site consacré à la Minerve sur Internet

Avant ce drame russe, vers 1998, le site du fils d'un ancien de la Minerve,  Jean-Alain AUTRET, avait contribué à sortir la Minerve et l'Eurydice du semi-oubli qui les recouvrait lentement.

Le père de Jean-Alain avait été marin sur la Minerve lors de son lancement et, même s'il n'y avait perdu aucun camarade, il était resté meurtri par ce drame. 

Des attaques répétées de hackers turcs finiront par le conduire  à fermer so site. 

Accueil site Minerve.JPG

La tragédie du Kursk et la polémique sur la Minerve

 

En août 2000 les russes perdent leur sous-marin Koursk dans des conditions particulièrement dramatiques (détails sur Wikipedia). 

Ce sous-marin russe sombra à faible profondeur à proximité du port russe de Mourmansk en 2000. Les autorités russes refusèrent toute aide occidentale qui aurait peut être permis de sauver une partie des marins restés enfermés dans l'épave après l'accident. Tous les survivants du naufrage moururent après plusieurs jours enfermés dans l'épave.

 

Le 26/08/2000 un article du Monde, du journaliste Jacques Isnard, ouvre une polémique autour de la disparition des sous-marins Minerve et Euridyce.

(Lire l'article ICI)

L'armée aurait dissimulé délibérément les causes des accidents de la Minerve et de l'Eurydice pour protéger les intérêts commerciaux des sous-marins DAPHNE qui avaient connu un certain succès à l'exportation.

Cet article provoque un tollé parmi les sous-mariniers. Le VAE Hubert Foillard répond dans un article publié dans "La Baille"(?), mais dont l'audience est restreinte. (Lire l'article ICI)

Dans la foulée, "La Croix" fait explicitement écho à cet article pour en reprendre les arguments. (Lire l'article ICI)

Le_Monde.png
La Croix.png
Liberation.png
LaBaille.png

Le 23 octobre, à son tour, Libération, sans mentionner les 2 autres journaux, publie, dans la même veine, un article, "fatale immersion" qui s'appuie, d'une part sur la description du drame faite dans le site "la tragédie de la Minerve" (à partir de la "Revue Maritime de 1968" citée ci-dessus), d'autre part reprend la position du Monde sur l'accident de la Minerve. (Lire l'article ICI)

La curiosité commence alors à grandir autour de ce  dossier "confidentiel défense" dont peu de monde connaissait ni ne soupçonnait l'existence en dehors de l'armée.

Ainsi, depuis 2000  la polémique n'a cessé d'enfler, elle est reprise et relancée par la plupart des médias à chaque fois que le drame de la Minerve est évoqué.

Plusieurs visites aux archives de Vincennes de membres des familles des disparus se sont ensuite heurtées à une fin de non-recevoir. (voir témoignages)

Certains parviendront, individuellement, à y avoir accès grâce à la compréhension de responsables des archives. Mais cela reste l'exception.

Le ressentiment des familles n'a cessé de monter depuis, la position officielle autour du Secret Défense s'avérant de moins en moins compréhensible.

bottom of page