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La déclassification du dossier Confidentiel Défense

Au nom des familles, Hervé FAUVE avait écrit au Président de la République pour demander la levée du secret défense. L'Elysée lui avait répondu dans un sens qui laissait espérer une issue positive.

5 mois après le cinquantenaire, le 16 juin 2018, le Journal Officiel annonce que ce qu'attendaient tant de familles.

Le dossier Minerve est déclassifié, tout le monde peut dorénavant le consulter. 

Des représentants des familles vont se rendre sans attendre aux archives.

La déclassification

Le 16 juin 2019, le journal officiel publie l'arrêté du 4 juin 2018 instituant une dérogation générale pour la consultation d'archives publiques relatives à la disparition du sous-marin « Minerve » le 27 janvier 1968.

Les familles peuvent enfin consulter librement ce dossier tant attendu.

Cette décision aura été prise de façon anticipée par une commission mixte de parlementaires et de militaires. Le chef d'état major de la marine (CEMM), l'amiral PRAZUCK? a été consulté. Il va prendre conscience, à cette occasion, du mépris de la marine pour les attentes des familles depuis 50 ans.

Cette déclassification est peu évoquée dans la presse qui ne s'y intéresse pas:

Ouest France édition en ligne 18-06-2018

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​Un dossier de pièces disparates sans information nouvelle

Dans les jours qui suivent, le 12 juillet 2018, une délégation des familles composée de Mme Martine COUSTAL veuve de Marcel COUSTAL, M. Jean-Michel CAILLIAU frère de Patrice CAILLIAU,  Hervé et André FAUVE, fils d’André FAUVE se rendent au Service historique de la Défense à Vincennes pour prendre connaissance de ce dossier tant attendu.

Ils n'y trouvent aucun information réellement nouvelle qui n’ait été connu depuis 1968.

A coté des archives des travaux de la commission d'enquête ou des opérations de recherches, il y a des documents en vrac, parfois en double, parfois mal classés et pour partie sans le moindre intérêt comme des bordereaux d'achat de billets de train ou des échanges entre l'Elysée et la municipalité de Toulon au sujet des couts liés à la venue du chef de l'état lors de la cérémonie du 9 février 1968.

André Fauve-Piot et Jean-Michel Cailliau (Photo Hervé Fauve)

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Hervé Fauve, Martine Coustal, Jean-Michel Cailliau et André Fauve-Piot  dans la cour  aux archives de Vincennnes (Photo Jean-Michel Cailliau)

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